Alors que le Canada reconnaît peu à peu les perturbateurs endocriniens dans la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et les intègre dans leurs protocoles d’évaluation du risque, les chercheuses et chercheurs du Canada et à l’international continuent de découvrir de nouveaux perturbateurs endocriniens ainsi que d’élucider leurs mécanismes d’action. De ce fait, un nombre grandissant d’études appuient maintenant le caractère particulier des perturbateurs endocriniens en toxicologie humaine et en écotoxicologie environnementale, et prônent une législation basée sur les mécanismes endocriniens.

L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a su être visionnaire par rapport à l’importance accordée aux recherches sur les perturbateurs endocriniens. C’est en mai 2020 que l’INRS a reconnu notre regroupement de recherche à l’aide de l’octroi d’un financement accordé aux professeures-chercheures Valérie Langlois et Isabelle Plante, directrice et co-directrice du CIAPE.

«J’ai confiance que les travaux de recherche interdisciplinaires issus du CIAPE contribueront, de façon novatrice, à trouver des solutions concrètes en lien avec plusieurs enjeux prioritaires pour la société, dont la santé humaine, la santé environnementale et le traitement de l’eau.»

Luc-Alain Giraldeau, Directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique