Étude des effets neuroendocriniens : analyse in vitro des mécanismes de perturbation des cellules cérébrales et hypophysaires chez le bar européen

Depuis plusieurs années, les perturbateurs endocriniens (PE) préoccupent la communauté scientifique, du fait de la mise en évidence de nombreux effets délétères induits chez les organismes exposés à ces molécules, comme les effets déjà bien décrits sur la fonction de reproduction.

Les milieux aquatiques en tant que réceptacle final sont largement impactés par les contaminants anthropiques dont les PE font partie. Ils sont aussi affectés par le changement climatique qui entraine des modifications des propriétés physico-chimiques des eaux marines et continentales (variations de température, salinité, pH/PCO2 et teneur en oxygène) pouvant accentuer les risques liés aux pollutions chimiques de l’environnement. Les effets combinés de substances toxiques et de stress climatiques sur la physiologie des organismes marins peuvent être analysés selon deux angles différents, tels que ceux proposés par Hooper et al., 2012 [1] : (i) l’exposition à un facteur de stress lié au climat rend un organisme plus sensible à l’exposition à des substances toxiques, et (ii) l’exposition à un contaminant rend un organisme plus vulnérable aux changements climatiques.

Dans ce contexte, où l’évaluation des relations santé-environnement devient prioritaire, il apparait nécessaire de développer des outils permettant d’améliorer notre compréhension et nos connaissances sur les effets des PE de l’environnement chez les organismes.

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